1. |
Le temps passe
03:16
|
|||
J’ai l’air de rien / J’suis pas ben fin
J’cache des squelettes dans mes placards
Donne-moi du vin / Une miche de pain
Une guit. pour plaquer des accords
Laisse-moi tranquille / fais-toi pas d’bile
J’plus habitué d’marcher tout seul
T’es ben gentille de m’tendre la main
J’vais faire semblant d’connaitre mon ch’min
Le soleil peut briller autant qu’il y a d’étoile dans l’firmament
Y’a juste toi pour me faire sourire
Pour me faire desserrer les dents
Et me rendre un peu moins conscient
Que le temps passe
J’mords un peu fort / si tu m’obstine
Attends la réplique assassine
J’manie le sens d’la répartie
Mieux qu’un mousquetaire aguerrie
J’ai l’air d’un chien / D’un bon à rien
Mais c’est juste des airs que j’me donne
Derrière mes allures de faux bum
Je suis une maudite bonne personne
L’matin est loin, le soir m’inonde / J’suis un oublié volontaire
Cherchez-moi pas, j’suis pas du monde / J’ai juste un mauvais caractère
À chaque ivresse son désespoir / Dans mon p’tit cœur de mouton noir
FIL / 2015
|
||||
2. |
Libérer les ombres
03:37
|
|||
Des torrents coulent sous mes ponts / Les fleurs fanent par million
L’avenir retire ses jetons
Le sol se fissure sous le poids / Des illusions d’autrefois
J’me sens glisser vers le fond
Je t’en prie, mon ami, va pas travailler aujourd’hui
On va s’gratter des tounes qu’y existent pas encore
S’réinventer des accords pour se refaire un « record »
Hey toi, montre-moi, de l’autre coté
Hey toi, éclaire-moi, dedans ma pénombre
Hey toi, rassure-moi, qu’on peut espérer
Hey toi, aide-moi, à libérer les ombres / A libérer les ombres…
Un sentiment, ça ment pas / C’est sans malice, c’est sans tracas
C’est l’genre de chose qui trompe pas
J’ai dans le cœur un supplice / Qui s’y cache et qui s’y plisse
Un univers à la Kafka
Je t’en prie, mon ami, laisse-moi pas tout seul avec lui
On va s’péter la face pis refaire le monde encore et encore
On va s’moquer du hasard, se r’peindre un nouveau décor
Hey toi, montre-moi, de l’autre coté
Hey toi, éclaire-moi, dedans ma pénombre
Hey toi, rassure-moi, qu’on peut espérer
Hey toi, aide-moi, à libérer les ombres / A libérer les ombres…
FIL2014
|
||||
3. |
Feu
03:58
|
|||
J’t’ai jamais vu aussi amère / Qu’est-ce que tu portes sous ton temps gris
C’pas que j’veux mêler d’tes affaires / Mais j’ai ouvert mon parapluie,
Just’assez grand, pour toi aussi
J’connais pas trop tes horizons / Ni tout ton passé amoureux
Je sais seul’ment qu’à la maison / Ça brasse un peu entre vous deux,
L’amour brûle même, quand y’a pas d’feu
Quand y’a pu d’barrière à franchir / Quand y’a pu d’projet à bâtir
L’amour brûle même, quand y’a pu d’feu
J’te pos’rai pas d’autres questions / Mais tu sais, tu peux m’en parler
J’profit’rai pas de l’occasion / Pour essayer d’t’influencer,
J’vais faire l’effort, de m’oublier
Quand y’a pu grand-chose qui t’fait rire / Quand une caresse te fait souffrir
L’amour brûle même, quand y’a pu d’feu
Les braises rouges privées de vents ne sont que cendres à présent
Et malgré la passion qui fuit, on peut s’y accrocher longtemps
Quand l’espoir berce l’illusion, quand une envie s’acharne autant
Quand le temps clair devient prison, l’amour brûle encore en dedans
Si t’es correct, je r’prends la route / Mais t’empêche surtout pas d’appeler
Si y’a d’autres histoires qui s’rajoutent / Pis qu’t’aurais envie d’en jaser,
J’ai d’j’a marché dans tes souliers…
Quand y’a pu d’air dans tes chansons / Quand tes ivresses te font faux bond,
L’amour brûle même, quand y’a pu d’feu
FIL2016
|
||||
4. |
Immortel
03:46
|
|||
Sans trop comprendre / Pourquoi la mort / Semble vouloir me prendre
Sombre novembre / Couvre mon corps / De ton silence
Je glisse à fleur de peau / Vers tes méandres creux
Immatériel / Immortel
Le temps perdu / le temps gagné / reste sans importance
L’amour déçu / L’âme essoufflé / d’avoir cherché pitance
Je plonge vers le haut / Submergé par le vide
Immatériel / Immortel
Je n’en veux plus / De ses aurores / Et des beautés du jours
Je n’entends plus / Mon cœur qui bat /Mais un grondement lourd
La nuit m’appelle / M’ouvre les bras / Je te rejoins ma belle
Je vogue sur ton dos / Vers un sublime abysse
Immatériel / Immortel
FIL11
|
||||
5. |
Noctuelle
03:01
|
|||
Le silence nocturne / se dépose sur moi
Dit bonjour à la lune / et se prend dans mes doigts
Il se rit du vacarme / qui vrombissait le jour
Et fait tarir les larmes / qui troublaient les discours
La tempête s’est tue / Dans ma tête envahie
Le calme a mis à nue / un récif assoupie
Quelque part, un temps flou / Je repars, à genoux
Sur les voies exemptées / des brouillards du passé
L’esprit libre de faire / passer les courants d’air
Que le vent qui s’emporte / me ramène à ta porte
J’ai du ramer si fort / pour rejoindre la rive
Je me battrais encore / Si c’était à revivre
Le silence nocturne / se dépose sur moi
Dit bonjour à la lune / et me rappelle à toi
FIL2015
|
||||
6. |
Je chercherai
03:14
|
|||
Quand j’aurai fait le tour du monde, Visité mille et un visage
Et que j’aurai compris pourquoi, J’ai si froid lorsque la nuit tombe
Quand j’aurai visité la mort, Et vaincu les monstres passés
Réparé toutes ces erreurs, Commises sans vouloir blesser
Alors je chercherai encore…
Quand j’aurai goûté les saisons, appris les langues ancestrales
Dormis sous presque tous les ponts et compté cent milliard d’étoiles
Quand les automnes auront chassé les amertumes de l’été
Quand les hivers seront moins longs et les printemps prématurés
Alors je chercherai encore…
Je chercherai pour débusquer ce qui accroche, ce qui m’énerve
Ce qui écorche, tout ce qui cloche…
Insatisfait d’être trop bien, d’avoir enfin le ventre plein et l’esprit libre… enfin
Quand j’aurai parcouru les mers, et combattu Poséidon
Bravé tempêtes et tornades, seul, armé de quelques hameçons
Quand j’aurai redressé les tords de ma vie de vieux banlieusard
Quand j’aurai bu jusqu’à plus soif et démystifier les trous noirs
Alors je chercherai encore…
FIL17
|
||||
7. |
Insensé
03:39
|
|||
Une douleur qui me ramène / À l’essence de mes tourments
Je me l’infligerai moi-même / Pour étouffer mes sentiments
En mémoire de ce bourreau / qui m’a torturé les viscères
Qu’il m’a fait croire qu’il faisait beau / Alors qu’il pleuvait des vipères
Moi qui grandis en porte-à-faux / Auprès d’un homme autoritaire
Et d’une mère privée de mots / Face aux violences de mon père
Insensé, Insensé
Une douceur à ras mes veines ensanglantées
Pour exposer l’horreur que j’ai d’avoir à me laisser aimer
Fuyant les ombres et les couleurs / Caché au fond de mon histoire
Je ne sais plus de quoi j’ai peur / Cloîtré dans ma cité-dortoir
Enfermé dans un corps qui fut / Le fardeau de mon existence
J’étais sa fierté et son du / malgré toutes mes résistances
Mon geôlier à pris soin de moi / Me dardant de coups et blessures
Je n’ai jamais compris pourquoi / Mais il m’a aimé, j’en suis sur
Insensé, Insensé
Une douleur marquée de larmes de rasoirs
Pour expulser de ma mémoire tous les arnaqueurs de l’espoir
Insensé, Insensé
Une douceur à ras mes veines ensanglantées
Pour exposer l’horreur que j’ai d’avoir à me laisser aimer
FIL13
|
FIL Boucher Québec
Auteur-Compositeur-Interprète.
Musique originale Franco-Pop-Bipolaire.
Streaming and Download help
If you like FIL Boucher, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp